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Nous avons même droit à un chien de garde qui dort sous le land la nuit et nous rejoint de temps à autre pour une balade la journée.

C’est à contre coeur que nous devons quitter cet endroit que nous avons tous adoré!


En redescendant dans la vallée, nous faisons une petite halte à Mitla dans une distillerie de mezcal. Le mexcal est tiré de l’agave et est produite artisanalement. On trouve des distilleries de mezcal à tous les coins de rue dans l’état du Oaxaca.

Après la visite, une petite dégustation s’impose. La jeune fille nous fait déguster un petit verre de mezcal contenant des asticots. Je ne les ai pas vu tout de suite sinon c’est pas sûr que j’y aurais goûté. Mais ça se laisse boire au final!

Nous quittons l’état de Oaxaca pour entrer dans celui du Chiapas. Le Chiapas est l’état du Mexique où les traditions indiennes sont restées les plus intactes. Le peuple du Chiapas, en majorité maya, a encore beaucoup à faire pour se faire reconnaître des autorités mexicaines et cela ne se passe pas toujours en douceur, et l’on peut encore voir des pancartes pro-zapatistes à l’entrée de certains villages.

Ainsi que les portraits de célèbres révolutionnaires et leur slogan.

Nous faisons une petite halte à Chiapa de Corzo et en profitons pour faire une balade en bateau au Cañon del Sumidero. Les falaises de ce canyon atteignent 1‘000 mètres de haut à certains endroits et, à la grande joie des enfants, nous apercevons des crocodiles qui se prélassent au soleil, des singes araignée et des vautours.

Il y a aussi le bel arbre de Noël qui s’est naturellement formé par la végétation...

Nous pouvons également bivouaquer à l’embarcadère et, comme on est dimanche, des familles viennent pique-niquer et se baigner dans la rivière. C’est l’occasion pour nous de rencontrer des gens formidables et de boire quelques cervezas avec eux. Nous sympathisons aussi avec la famille maya qui surveille l’embarcadère et Adrien et Lilia passent une bonne partie de la soirée à jouer avec leur fils Martin.

Prochaine étape, et pas des moindres, San Cristóbal de las Casas, ville d’où sont parties de nombreuses marches de protestations pro-zapatistes en direction de Mexico City. Cette ville se trouve dans les montagnes à 2‘100 mètres d’altitude, autant dire qu’il fait un peu frisquet ici et le temps est aussi entrain de tourner. Nous avons droit à notre première pluie depuis notre entrée au Mexique. San Cristóbal est une jolie ville aux ruelles étroites et aux maisons colorées. C’est aussi ici que beaucoup de gens s’arrêtent pour prendre des cours d’espagnol. Dans les rues se côtoient les mexicains d’origine espagnole, les touristes mais aussi les mayas qui portent leurs habits traditionnels et qui viennent vendre leur artisanat.

La route entre San Cristóbal et Palenque est très sinueuse et traverse les montagnes du Chiapas, malheureusement il pleut toute la journée et nous ne pouvons pas profiter du paysage. C’est sous une pluie battante que nous atteignons le camping Maya Bell à Palenque dans la soirée. Comme il pleut et qu’Adrien en a marre qu’on le prenne pour une fille à cause de ses cheveux qui deviennent un peu long, nous en profitons pour lui faire faire une nouvelle coupe.

Au bout de deux jours, le soleil revient et nous partons à l’assaut des ruines mayas de Palenque. Ce site se trouve en bordure de la jungle et il fût l’une des plus grandes cités mayas du Mexique, seulement quelques pyramides et édifices ont été dégagés à ce jour. Nous l’avons beaucoup aimé et l’avons trouvé bien conservé mais nous pensions qu’il y aurait beaucoup plus de ruines à visiter!

Au camping, c’est aussi pour nous l’occasion de rencontrer pleins de routards et aux enfants de s’amuser avec le chat du coin et de se baigner dans la piscine. En fin d’après-midi nous pouvons aussi entendre les fameux singes hurleur, ils ne sont pas bien grands mais leurs cris peuvent être effrayants si l’on se sait pas ce que sait. On a l’impression qu’un grand fauve va sortir de la jungle. Nous avons pu les observer de loin dans les arbres.

Nous attendons que le soleil fasse sa totale réapparition pour filer sur Agua Azul qui se trouve à environ 60 km de Palenque. Agua Azul est une succession de cascades donnant sur des bassins d’un bleu turquoise dont certains sont carrément une invitation à la baignade. L’eau est un peu froide mais nous ne résistons pas longtemps à y faire trempette. De plus, nous trouvons facilement à bivouaquer sur place.

Non loin de là se trouve Misol-Ha, une chute d’eau d’environ 30 mètres qui tombe dans un bassin. Un petit chemin passant derrière la cascade mène à une grotte se situant de l’autre côté. En passant derrière la cascade, le bruit de l’eau effraye un peu les enfants, et puis ça mouille, mais comme il fait chaud ce n’est pas désagréable du tout.

Au début, Adrien et Lilia ne sont pas très rassurés de visiter la grotte les pieds dans l’eau. Finalement le réseau permettant la visite ne va pas très loin et c’est avec un certain soulagement qu’ils ressortent de la grotte. Après ces émotions, une petite baignade s’impose tout naturellement dans le bassin au pied de la chute.

Après ces quelques jours d’agréables baignades, nous nous arrêtons à Campeche, ville réputée pour son accueil chaleureux et sa bonne cuisine. On s’installe près du zocalo pour deux jours et nous nous laissons tenter par une bonne petite bouffe dans un bon resto. Campeche est la seule ville du Mexique entourée de remparts. C’est d’ici que les habitants pouvaient facilement repérer les pirates et les corsaires et ainsi se préparer à se défendre des assauts répétitifs de ceux-ci. Nous visitons aussi le musée de la culture maya qui présentent de belles pièces archéologiques, puis allons nous promener sur les remparts de la cité.

La région de Campeche est truffée de petits sites mayas moins impressionnants que Uxmal ou Chitzen Itza mais néanmoins point dépourvus d’intérêts. C’est ainsi que nous choisissons de visiter celui d’Edzná. La grande pyramide est encore en assez bon état mais nous ne pouvons pas y grimper, c’est la seule pyramide maya comportant des chambres à chaque niveau. L’air est très humide et les quelques gouttes de pluie qui tombent par moment nous rafraîchissent un instant. Très peu de monde aussi, ce qui rend le site beaucoup plus attractif à nos yeux et nous nous y sentons à l’aise.

Puis nous enchaînons avec Uxmal, dans l’état du Yucatan. Nous y étions déjà venus avec Adrien et je me souviens que j’avais beaucoup aimé ce site. Très vaste. C’est avec un énorme plaisir que nous le visitons à quatre cette fois-ci. Nous commençons par le son et lumière dans la soirée, pas de bol c’est sous la pluie que nous y assistons mais heureusement cela ne gâche en rien l’ambiance. Ca tombe même plutôt bien car ce site est dédié à Chac, le dieu de la pluie! Les enfants sont impressionnés, nous émerveillés. Le soleil revient faire son apparition dès le lendemain.

Et enfin c’est au tour de Chitzen Itza, site le plus visité du Mexique. Nous l’avions déjà vu et à l’époque nous avions même pu gravir la grande pyramide “El Castillo” et rentrer à l’intérieur de celle-ci. Nous pouvions aussi nous balader librement parmi les “Milles Colonnes”. Aujourd’hui il en est tout autrement, plus personne ne monte sur la pyramide et pratiquement toutes les ruines sont interdites d’accès, le site est toujours aussi beau mais nous avons plutôt l’impression d’être dans un grand musée à ciel ouvert. De plus, toutes les allées qui mènent aux différentes ruines sont bordées de vendeurs d’artisanat. Au final nous ne savons plus si nous sommes ici pour visiter Chitzen Itza ou faire du shopping.

Après avoir fait le plein de tous ces sites mayas, nous allons nous poser à Tulum sur la côte caraïbe. C’est avec joie que nous retrouvons par hasard Brahm et Anouk qui voyagent en Defender. Nous nous étions croisés au garage Land Rover à Vancouver. Nous passons deux jours ensemble à boire quelques bières bien fraîches et à se raconter nos aventures.

En route nous nous arrêtons dans un camping avec piscine et hamac. Petite moment de détente pour toute la famille.

Puis nous repartons pour Cobá, site perdu dans la forêt qui nous fait beaucoup marcher entre les différentes ruines. Les 114 marches de la pyramide, Adrien les a comptées, qui mènent au sommet nous offrent une superbe vue sur la jungle alentour.

Philippe s’est mis en tête d’aller nous chercher des noix de coco. Finalement s’est au marché que nous iront les chercher...

Nous tenons aussi à faire un saut à Akumal, c’est ici que l’on peut voir nager des tortues à 200 mètres du bord. Toutes les années à partir du mois de mai jusqu’à fin novembre, les tortues viennent pondre leurs oeufs sur cette plage. Nous louons des gilets et hop c’est parti pour un peu de palme/masque/tuba pour toute la famille. Les tortues ne sont pas longues à se faire voir, au bout de 20 minutes elles sont là, juste au-dessous de nous presque à portée de main, elles remontent de temps en temps pour respirer puis repartent vers le fond pour manger. Nous n’avons plus envie de sortir de l’eau. Les enfants sont ravis.

Puis nous faisons une petite halte à la Laguna Bacalar. C’est ici que les pirates venaient se réfugier. Adrien et Lilia en profitent pour se baigner et pourquoi pas trouver des trésors!

Et enfin Chetumal, ultime étape avant de passer au Belize. Les enfants profitent encore de la piscine du camping pendant que nous préparons les papiers nécessaires aux passages des frontières.

Mardi 15 février, il est environ 13h00 quand nous nous présentons à la frontière mexicaine pour sortir du pays. Le problème avec les arnaques, c’est qu’on ne s’est jamais quand elles vont nous tomber dessus, et quand on s’en aperçoit, c’est trop tard. A la frontière les douaniers nous demandent nos passeports, les cartes d’immigration que nous avons reçues en entrant au Mexique et le reçu de la banque comme preuve de payement pour les visas. Manque de bol nous n’avons pas gardé le reçu bancaire, je me souviens également que le douanier à notre entrée au Mexique ne nous avait pas informé qu’il fallait le conserver mais avait plutôt insisté sur la carte d’immigration. Résultat des courses nous devons repayer nos visas et c’est une leçon pour nous: toujours tout garder! Comme il est déjà presque 15h00 de l’après-midi et vu l’état dans lequel nous sommes Philou et moi, nous préférons revenir demain matin.


Mercredi 16 février, 10h00 du matin, nous passons à l’office de l’immigration pour prendre les formulaires de demande de visas, puis allons à la banque les payer. C’est avec un reçu tout beau tout neuf que nous nous représentons à la douane. En moins d’un quart d’heure nous sommes aux portes du Belize.


De loin nous apercevons nos amis hollandais Anouk et Brahm, nous les attendons et décidons de passer la frontière du Belize ensemble...


Au final nous aurons passé presque trois mois au Mexique et nous avons tous adoré ce pays très coloré, arborant de multiples facettes. Les mexicains sont très accueillants et sont toujours près à vous aider si vous leur demander un renseignement. C’est avec un pincement au coeur que nous quittons ce magnifique pays.