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En montant sur le toit de l’église de la merced, nous avons une jolie vue sur la cathédrale et les toits de la ville.

Puis nous retournons nous poser au Centro Touristico. En arrivant là-bas, j’entends un click dans le moteur et je sens une petite d’odeur de cramé. Je me gare à un endroit où je ne gêne pas trop le trafic et je coupe le moteur pour aller voir. Comme nous sommes sur une petite piste sur laquelle des voitures circulent, je veux me mettre un peu plus sur le côté, mais là le moteur ne veut plus démarrer. J’ai beau essayer aucun résultat, tout est plat. C’est un peu la cata. Que faire, rester sur place et attendre demain car nous sommes déjà en fin de journée ou trouver un mécano? Comme nous sommes Vendredi Saint, il y a beaucoup de monde et les gens ne tardent pas à venir voir ce qui se passe. Il paraît évident que c’est le démarreur qui ne fonctionne plus. Finalement on nous indique un mécanicien qui est ouvert pas très loin d’ici, il ne faut pas moins de 10 personnes pour pousser le land et le faire démarrer, certains ne perdent pas le nord et nous réclament un dollar pour nous avoir aidé à le pousser! Après quelques tentatives, nous pouvons repartir mais il faut faire attention à ne pas caler! Ca me met un peu la pression d’autant plus que la route n’est pas terrible, beaucoup de trous et de monde à pied, à bicyclette, à cheval. Bref, nous réussissons finalement à mettre la main sur un mécano (pas celui que l’on nous avait indiquer, on ne l’a jamais trouvé). La nuit est tombée maintenant, Juan, le mécanicien, nous emmène dans son atelier et commence à démonter le démarreur. Il trouve le problème mais ne peut rien faire ce soir. Heureusement, nous pouvons rester dormir sur place et nous sommes bien gardés par Tonkey, le pitbull. Il nous recommande de ne pas sortir du véhicule pendant la nuit sous peine de se faire attaquer par son chien. Au Nicaragua, beaucoup de petits commerces prennent un pitbull comme gardien, c’est très efficace et ça coûte moins cher qu’un garde armé!


Le lendemain, Juan et son aide Donald commencent la réparation du démarreur, il leur faudra la journée car ils doivent tout d’abord se rendre à Managua pour acheter la pièce cassée. Ils reviennent avec un démarreur Isuzu qu’ils arrivent à adapter sur le land et ça fonctionne à merveille. Juan se met à genoux devant le véhicule en faisant le signe de croix!

Nous pouvons repartir nous poser au Centro Touristico pour encore une nuit de folie! Cette fois-ci nous profitons de la soirée et nous allons manger dans un restaurant qui propose de la musique live.

Le lendemain nous partons pour Rivas et nous trouvons à dormir au campestre La Cruz de España. Nous sommes toujours dans le week-end de Pâques, il y a beaucoup de monde à la piscine, et je ne suis pas très rassurée avec tous ces jeunes qui sautent comme des fous de tout les côtés, la plupart sont encore tout habillés. En rentrant il faudra que je réapprenne les règles de conduite à mes enfants! Comme d’habitude, nous sommes gardés pendant la nuit par 5 chiens, dont 1 pitbull, on a intérêt à ne pas sortir du véhicule.

Non loin de là se trouve l’île Ometepe où se dressent les volcans Concepcion et Maderas. Nous délaissons notre véhicule  pour une journée et nous prenons le bateau. Une heure plus tard nous atteignons l’île où un taxi nous attend.

Notre guide nous emmène tout d’abord nous balader parmi les palétuviers de la réserve Chaco Verde.

Puis nous nous arrêtons pour manger à l’Ojo de Agua, un magnifique bassin naturel. Aussitôt nos sandwiches engloutis nous filons nous rafraîchir dans l’eau thermale de la piscine.

Et enfin nous allons à la playa Santo Domingo, les enfants jouent dans le sable. Nous sommes au bord du lac Nicaragua mais nous avons vraiment l’impression d’être au bord de la mer. Phénomène unique au monde, plusieurs sortes de grands requins et d’espadons peuplent ce lac d’eau douce!

En rentrant avec le dernier bateau nous avons droit à un magnifique coucher de soleil et une superbe vue sur les volcans.

Puis une famille canadienne rencontrée à bord du bateau nous ramène au bivouac dans la benne de leur pick-up.


L’équipe du campestre avec qui nous avons passé de sympathiques moments! Nous y sommes restés quatre jours dont un soir à bien faire la fête avec eux...

Bon, c’est pas tout les visites, il faut maintenant penser à notre véhicule. Nous avons toujours un bruit semblant venir du turbo et nous nous dirigeons vers le garage Land Rover de Managua. Les 20 derniers kilomètres avant l’arrivée sur la capitale sont truffés de barrages de flics. Il y en a tout les 2 kilomètres, à peine nous en avons passé un que nous pouvons voir le suivant. Ils se tiennent au sommet des collines ce qui leurs donnent une bonne vue d’ensemble. S’ils ne sont pas occupés nous y avons droits. Un jeune un peu zélé nous demande même le papier du contrôle technique, nous avons beau lui expliquer que notre véhicule est importé temporairement, il ne veut rien savoir! Finalement son chef vient voir, et après discussion nous laisse partir. Les barrages commencent à me gonfler, à la fin je n’ai plus envie d’être agréable, d’enlever mes lunettes de soleil ni de baisser le volume de la musique, tout juste si je leur dit bonjour! Finalement les barrages disparaissent pour laisser la place à la ville, nous trouvons le garage non sans mal car ils sont en travaux et ont décroché le panneau Land Rover. Les mécanos contrôlent notre moteur et finissent par trouver un goujon de fixation du collecteur d’échappement cassé à raz du bloc moteur. Le lendemain ils s’affairent sur notre moteur, retirent le goujon cassé et remplacent le joint du collecteur. Le soir venu, Gustavo le manager nous invite au restaurant avec sa femme et ses enfants. Nous allons manger dans un restaurant typiquement nicaraguayen et nous passons une agréable soirée en leur compagnie à siroter quelques bières et à se raconter des histoires de voyage.


Comme nous pouvons bivouaquer au garage Land Rover, nous en profitons pour aller trouver un médecin pour le pied de Philou dans le meilleur hôpital du Nicaragua, on a marre des toubibs à deux balles. Celui-ci regarde rapidement les radios déjà faites et nous indique que la fracture est en bonne voie et qu’il peut recommencer à marcher normalement. Tout contents, nous filons acheter un paire de chaussures car son pied est toujours enflé et Philippe ne rentre pas encore dans ses souliers. Nous trouvons un centre commercial digne des Etats-Unis. Pendant que nous faisons nos courses, un violent orage s’abat sur nous. Le toit du centre commercial est en verre et le tonnerre fait un boucan d’enfer à l’intérieur, effrayant les enfants. Au bout d’une heure nous pouvons enfin rejoindre notre voiture sans se faire détremper. Nous n’avons plus l’habitude de l’air conditionné à 20°, et Lilia et moi attrapons une petite crève. Par 35° c’est pas si agréable!

Puis nous quittons Managua. Un petit saut par Granada, juste le temps pour Philou de se rendre chez le barbier, puis nous filons au bord de la mer.

Nous atteignons la station balnéaire de San Juan del Sur en milieu de journée. En cherchant une place pour se garer, nous rencontrons une famille française, Géraldine, Yannick et leur fils Georges qui remontent depuis l’Amérique du Sud, nous passons l’après-midi ensemble à se raconter nos aventures de globe-trotters.

José, the boss

Luis

Rafaele

Nous n’avons pas vu le temps passer, et il commence à se faire tard. Ensemble nous nous rendons à la Playa Maderas. L’endroit à l’air plutôt cool, ambiance surfeur, mais nous sommes accueillis très froidement par un tenancier de bar qui ne veut pas de nous ici. Après une discussion pas très sympathique avec celui-ci, nous pouvons rester pour un soir mais nous devons dégager demain matin. Personne autour de nous ne comprend l’attitude de ce type, ni même les autres tenanciers! Bonne surprise par contre, nous retrouvons nos amis Anouk et Bram. Chaleureuses retrouvailles comme à chaque fois, autour de quelques bières.

Vu que nous ne pouvons pas rester sur le bord de mer, nous allons nous poser juste derrière le restaurant pour quelques jours.

Non loin de là se trouve, au dire des guides, la plus belle plage du Nicaragua, la Playa El Coco. Nous avons bien envie d’aller vérifier cette information. L’accès n’est pas si facile, mais bon à bord de notre 4x4 rien n’arrête les Boomeland. 17 kilomètres de piste en plus ou moins bonne état nous fait atteindre ce petit paradis sur terre. La plage, quasi déserte, est immense, les couchers de soleil sont magnifiques et le ciel s’embrase tout les soirs!

L’hôtel Lug’s Place accepte que l’on se pose sur son terrain moyennant quelques dollars. Le lendemain, en fin d’après-midi à la marée montante nous pouvons nous baigner. Il y a de belles vagues, les enfants et Philou s’amusent à sauter et à plonger à travers celles-ci.

Lors d’une baignade Lilia sent une brûlure, elle ressort de l’eau en courant et en pleurant en disant que son bras lui fait mal, comme si on lui avait fait les orties. Je vais voir le gars de l’hôtel et lui montre son bras. Il nous rassure et nous informe que c’est une méduse qui a fait ça, et que d’ici une quinzaine de minutes tout ira mieux. Du coup, ça bloque tout le monde et plus personne n’ose aller se baigner. On se rattrape en jouant avec des Bernard l’Hermites.

Finalement, le Nicaragua nous a beaucoup plu. Nous y sommes restés un mois et avons bien pris notre temps de visiter la partie ouest de ce pays. La côte caraïbe étant quasiment inaccessible par la route, nous n’y avons pas mis les pieds. Le Nicaragua est en plein développement et risque fort d’être une destination touristique très en vue ces prochaines années. C’est aussi ici que nous avons dû prendre la décision, avec regret, de ne pas poursuivre notre voyage jusqu’en Amérique du Sud. Nous nous arrêterons au Panama et rentrerons vers mi-août. Les enfants sont tous contents de retrouver la famille et leurs copains. Ca a été difficile pour nous de se dire que nous n’irons pas jusqu’au bout du projet mais vu l’enthousiasme des enfants à rentrer à Genève, on finit aussi par se réjouir de revenir plus tôt!


La sortie du Nicaragua a été rocambolesque. Beaucoup de paperasses, de tampons et de signatures que nous devons obtenir des douaniers et/ou policiers qui se baladent en motos. Heureusement, on nous avait averti et on s’en est bien sorti. Au bout d’une heure et demie, nous arrivons à la douane du Costa Rica, nouveau pays, nouvelles découvertes...

Et puis on ne se lasse pas du spectacle qui s’offre à nous...

Tonkey