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Initialement nous devions récupérer notre véhicule le mercredi 21 juillet mais le cargo a eu une panne de moteur pas loin de Halifax ce qui fait que nous n’avons pu le récupérer que le vendredi 23 juillet. Ca n’a pas été très difficile mais nous n’avions que la matinée pour tout faire, le port étant fermé l’après-midi. Petit moment de stress tout de même. Et puis nous ne voulions pas rester bloquer encore tout le week-end à Halifax. Quoi que! les Black Eye Peas jouaient ce même week-end à Halifax, mais bon les billets n’étaient pas donnés. Donc après avoir reçu les documents de la compagnie maritime nous avons dû passer à la douane pour les faire tamponner puis nous avons pu nous rendre en taxi au port. Nous avons dû attendre environ une heure car nous étions les derniers arrivés. C’était aussi l’occasion de rencontrer d’autres voyageurs, principalement des allemands et des suisses-allemands. Une fois notre tour arrivé, ça a pris 10 minutes. Et voilà Boomeland et avec lui la liberté de se déplacer à notre guise. Après inspection, nous constatons que la poignée de la porte arrière droite à été endommagée pendant le transport. On verra quand on sera à Montréal pour la réparer. Sinon il ne manque que rien.

Comme Philippe a encore deux ou trois choses à finir sur le land, nous nous sommes posés dans un camping pour quelques jours. Tant qu’à faire nous choisissons un camping avec piscine. Les enfants sont très contents bien que l’eau de la piscine soit un peu fraîche. Nous avons aussi quelques soucis avec le véhicule. Il nous faudra renforcer le capot car avec les 40 kg de la roue de secours fixée dessus et les routes pas toujours nikel celui-ci commence déjà à se détériorer et nous ne sommes pas encore sur les routes de l’Amérique du Sud. Puis nous avons eu une fuite d’eau au niveau de l’eau chaude donc pour l’instant c’est vaisselle à l’eau froide et pas de douche. Nous avons également dû renvoyer quelques affaires (et ce n’était pas que des affaires de filles) car nous étions en surcharge avec pour conséquence une conduite dansante sur les autoroutes. Autrement nous avons dû trouver un adaptateur pour la bouteille de gaz, un adaptateur pour l’électricité et un embout pour notre tuyau d’eau. Pour l’instant rien d’autre à signaler.


Notre véhicule attire beaucoup la curiosité et on nous prend souvent en photo. Le Land Rover Defender étant un véhicule interdit d’importation depuis environ 15 ans les gens viennent spontanément vers nous pour en discuter.

Après ces quelques jours de halte nous empruntons la route du Cabot Trail qui longe la côte nord de la Nouvelle Ecosse et traverse un parc national. Lors d’une pause au bord de l’océan Atlantique pour se dégourdir les jambes et changer de conducteur, nous apercevons notre premier phoque. Au détour d’une route nous apercevons également un orignal, sorte de renne. Nous nous sommes également équipés des fameuses clochettes à ours, mais bon pour l’instant à part amuser les enfants elles ne nous ont pas encore servi. Ces clochettes sont sensées avertir notre présence aux ours pouvant se trouver sur notre passage lors de ballades en forêt. Il paraît que c’est efficace.

La spécialité du coin c’est les baleines! Notre première tentative d’apercevoir ces animaux avec un zodiac à Ingonish Beach n’a pas été concluante, mis à part deux petits dauphins que nous avons vu sauter qu’une seule fois nous n’avons rien vu d’autre pour l’instant et nous restons sur notre faim. Pour le fun, Adrien a adoré le zodiac, plus ça sautait plus il en redemandait. Lilia n’était pas trop rassurée au début mais elle a fini par apprécier et les parents se sont bien amusés.


Observation des baleines qui jouent autour d’un bateau.

Nous avons aussi commencé à faire du camping sauvage, voici notre premier bivouac au bord de l’Atlantique. Pas mal pour un début. Mis à part quelques jeunes qui sont venus faire la fête le soir sur la plage, nous n’avons pas été dérangé. Finalement on se rend compte que le camping sauvage est très bien toléré dans cette région du Canada alors pourquoi ne pas en profiter, mais comme nous n’avons toujours pas de douche à disposition dans la cellule, nous devons quand même faire une halte de temps en temps dans un camping.

Notre route nous a fait passer par Cheticamp, une communauté acadienne où les gens parlent français. Bien décidés à voir quelques baleines, nous embarquons à bord d’un bateau afin d’apercevoir ces baleines que nous avons pu observer la veille aux jumelles. A notre plus grande joie elles sont au rendez-vous. Nous avons donc la chance de passer environ 20 minutes en compagnie d’une quinzaine de globicéphales noirs, petites baleines d’environ 6-7 mètres vivant en groupe et souvent comparées au dauphin. Elles passent près du bateau et nous avons ainsi l’occasion de bien entendre le bruit de leurs jets quand elles soufflent à la surface de l’eau. Mais ce ne sont pas des baleines qui sautent en dehors de l’eau alors pour le spectacle il faudra attendre mais nous sommes satisfaits.

Au retour, le capitaine propose à Adrien et Lilia de conduire le bateau.

Ces premières semaines ont été un rodage de notre rythme de ces prochains mois, nous avons commencé à réviser les cours de l’année dernière avec Adrien et Lilia en essayant de respecter les «mercredis et les week-ends». Les enfants n’ont pas eu de problème à se mettre dans le bain et se prennent bien au jeu du voyage. Ils ont été tout contents de retrouver le véhicule et leurs jouets.


A Cheticamp, lors d’une halte au bureau d’information, nous nous faisons aborder par quelqu’un qui a reconnu nos plaques genevoises. C’est un suisse qui habite au Québec depuis 30 ans. Il nous invite à passer la soirée ensemble au bivouac qu’il a repéré dans la journée. Nous avons réussi à passer la soirée du 1er août avec un suisse et sa compagne québécoise. Soirée mémorable pour tout le monde. Nous nous dirigeons maintenant vers la Gaspésie.