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Le lendemain nous quittons nos amis et nous prenons la route en direction de Baboon Sanctuary qui est le lieu où l’on peut observer et même approcher des singes hurleurs en liberté. Nous nous rendons au visitor center devant lequel nous pouvons camper. En fin de journée nous prenons un guide pour un tour en jungle afin d’apercevoir les singes hurleurs. ils ne sont pas long à se faire voir. Ils sont dans les arbres juste au-dessus de nos têtes, certaines femelles transportent leurs petits sur le dos. Notre guide les appelle et à notre grand étonnement, ils s’approchent de nous, ils viennent tellement près que nous pouvons les toucher, même une maman et son petit de deux mois se laissent volontiers caresser. Quel bonheur pour nous tous de pouvoir approcher ces animaux en pleine liberté. Je tiens à préciser que notre guide n’a pas eu besoin de les nourrir pour les faire venir.

Comme nous n’avons pas pu faire notre tour d’une heure comme prévu, notre guide nous propose de revenir le lendemain matin pour une nouvelle balade. Entre-temps, dans la soirée, nous faisons connaissance du chef, qui entre nous soit dit en tient une belle, et nous propose également de nous emmener faire un tour et de nous faire découvrir quelques plantes médicinales en plus des singes.


9h00 du mat, nous sommes tous prêts et notre guide est là, en meilleure forme! En route il nous montre une plante qu’ils utilisent pour soigner les verrues, une autre pour les maux de ventre ainsi que 3 ou 4 autres plantes pour divers maux dont j’ai déjà oublié les vertus. De notre côté Adrien et Lilia attendent une nouvelle rencontre avec les singes hurleurs. Là aussi nous les trouvons rapidement. Comme la veille, notre guide les appelle et nous pouvons à nouveau les caresser.

Robert, notre guide, un sacré personnage!

Et c’est avec un pied cassé que nous allons passer au Guatemala. La sortie du Belize s’effectue assez rapidement. Nous devons payer US$19.00 par personne, le douanier a voulu nous faire payer pour les enfants alors que ceux-ci ne sont pas taxés jusqu’à 12 ans. Heureusement que l’on nous avait averti avant sinon c’était pour notre pomme!

Avant de sortir du pays, nous nous arrêtons à San Ignacio pour prendre rendez-vous chez AdventureTrex, un garage spécialisé Land Rover, afin de faire le grand service de notre véhicule, puis nous allons nous poser au camping Mana Kai pour le week-end. Nous faisons la connaissance d’Alex et Monica, un couple suisse des Grisons qui traversent aussi les Amériques du nord au sud avec un Land Rover Defender.

Alors qu’Adrien et Lilia se balancent tranquillement dans les hamacs, Adrien réussit à tomber du hamac et se cogne la tête sur le béton. Là-dessus la patronne du camping nous amène des feuilles d’Aloé Véra et nous montre comment l’utiliser pour calmer la douleur. Nous devons couper un morceau à l’intérieur de la feuille et l’appliquer là où ça fait mal. Elle nous explique que cette plante est aussi utilisée pour les piqûres de moustique, c’est en quelque sorte le Parapic du coin. Le soir Adrien a mal à la tête et ne veut rien manger, mais heureusement le lendemain, mis à part une jolie bosse sur la tête, tout rentre dans l’ordre.

Lundi matin, nous nous rendons chez AdventureTrex pour la révision du véhicule. Nous passons la journée sur place et Philippe participe également aux diverses réparations. Nous changeons tous les fluides et les filtres, remplaçons les plaquettes de frein, effectuons une rotation des pneus et un check électronique du moteur. La courroie auxiliaire et un roulement à billes doivent aussi être remplacés. Au final notre véhicule ne se porte pas trop mal malgré tous ces kilomètres et la charge de la cellule que nous lui avons mis sur le dos.

Il était temps de changer les plaquettes de frein! Bon va falloir que j’apprenne à utiliser le frein moteur plus souvent...

les usées

les neuves

Il est environ 20h00, alors que nous sortons prendre l’air un instant, Philippe oublie qu’il y a un petit rebord juste en dessous de notre marche, s’encouble et s’étale par terre de tout son long puis mais quelques instants à récupérer ses esprits. Malheureusement, en tombant nous avons entendu un craquement sinistre et son pied gauche commence à gonfler sérieusement. Je lui donne le gel que nous avons au congélateur pour atténuer la douleur mais ils nous semblent que se soit bel et bien cassé. Heureusement pour nous, 5 minutes plus tard nous voyons Anouk et Bram revenir de la ville. Comme il est déjà tard et qu’il est déconseillé de rouler la nuit, il faut prendre une décision rapidement. Nous savons qu’il y a un hôpital à environ 7 kilomètres d’ici. Bram se propose d’emmener Philou avec son véhicule pendant que moi je reste avec les enfants et Anouk. Vers 22h30 ils reviennent et c’est bien un os du pied qui est cassé. Verdict: un mois de plâtre dans le meilleur des cas... Le lendemain, nous nous rendons à l’hôpital pour acheter une paire de béquilles.

Le garage se trouve à côté d’un aérodrome et nous nous installons pour la nuit à côté de cet avion qui a été récemment abandonné par des trafiquants de drogue et récupéré dans la jungle par les militaires. Nous avons aussi retrouvé nos amis Anouk et Bram.

Un dernier mot sur le Belize. Ce pays, qui est le plus petit d’Amérique centrale avec une population d’environ 250‘000 habitants, fait partie du Commonwealth. Ici on parle en majorité anglais, mais aussi l’espagnol et le garifuna. On y trouve des black venus des îles durant l’esclavage, des mayas, une communauté mennonite, ce sont des allemands venus s’établir ici il y a environ 150 ans et qui vivent et s’habillent toujours genre “La petite maison dans la prairie” tout en se baladant en calèche, nous en avons croisé quelques uns aux bords des routes mais n’avons pas osé nous arrêter pour les prendre en photo comme des bêtes curieuses. Puis il y a aussi une forte communauté chinoise, laquelle possède beaucoup de restaurants et pratiquement tous les magasins d’alimentation. Toutes ces différentes cultures semblent vivre en relative harmonie, enfin c’est ce que nous avons ressenti. Nous avons bien aimé ce pays et avons un peu regretté de ne pas pouvoir s’y attarder plus longuement.

le rebord!