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Chemin faisant, une petite halte s’impose au Mirador del Quetzal (www.elmiradordequetzales.com) à 2‘800 mètres d’altitude. Nous allons tenter d’apercevoir une dernière fois le fameux Quetzal. Cet oiseau vit en altitude dans certaines régions seulement, on peut le rencontrer là où se trouve sa principale nourriture c’est-à-dire les avocatillos (arbres donnant de petits avocats non comestibles pour l’homme). Comme c’est un animal très matinal, il faut aussi se lever très tôt. Notre guide nous donne rendez-vous à 06h00 du matin! Une fois notre petit déjeuner avalé, nous voici fin prêts. Afin de dénicher cet oiseau rare, notre guide imite son cri. En ce moment c’est la période de la nidification, et ils sont plutôt casaniers. Au bout de deux bonnes heures de marche dans la forêt, notre guide commence à désespérer et les enfants en ont marre. Nous décidons de rentrer, bredouille! Notre guide nous explique que comme il a beaucoup plu la veille, la bête se fait encore plus rare, mais nous avons beaucoup apprécié cette balade dans une forêt très dense et riche en végétation.

De retour au campement, nous nous consolons avec une petite visite au mirador qui offre une belle vue sur les montagnes alentours. Lorsque les jours sont bien clairs on peut apercevoir les volcans Poas, Arenal et Irazu, mais ce n’est pas le cas aujourd’hui!

Et puis il y a aussi le vivier, Adrien et Lilia sont invités à pêcher la truite, et ça ne tarde pas à mordre. Au bout de quelques minutes, Lilia nous sort une belle truite, certaines peuvent atteindre deux kilos, mais la nôtre ne sera “que” d’un kilo. Parfait pour le repas de ce soir.

Nous quittons cet endroit plein de charme où un peu de fraîcheur était la bienvenue pour piquer droit sur les caraïbes! En fin d’après-midi nous sommes à Cahuita. Nous trouvons facilement un petit terrain de camping à Playa Negra lequel est tenu par Doña Irma, une petite mamie fort dynamique. Juste à côté se trouve le “Reggae Bar”, tiens j’ai déjà vu ce nom là quelque part! Ici c’est les caraïbes avec une population en majorité noire. Le village est sympa et l’ambiance très décontractée, bercé par la musique de Bob Marley et on se laisse volontiers attirer par les petits bars du coin!

Nous profitons du BBQ installé sur le terrain pour faire griller la truite que Lilia a pêché la veille. Un vrai régal!

Mais si nous sommes ici c’est surtout pour visiter le parc national de Cahuita qui est réputé pour ses nombreux animaux. Petite info pour les voyageurs, si on entre par le village, on donne ce que l’on veut à l’entrée, par contre si l’on accède au parc par l’autre côté, ça coûte dix dollars! Comme on est sur Cahuita, on fait une petite donation.


Au début le sentier longe une belle plage déserte puis lentement celui-ci commence à se confondre avec la végétation pour finir au bord de la mer formant des paysages sauvages. Nous avons l’impression d’avoir atterri sur une ’île déserte et d’être les nouveaux Robinson Crusoé!

Puis Philou nous débusque un magnifique basilique vert (gros lézard) aussi appelé Jésus Christ car il coure sur l’eau. Parfait, on va essayer de le faire courir, on le titille un peu et il ne tarde pas à s’enfuir sur l’eau afin de rejoindre une autre branche d’arbre. La scène se déroule très vite et pour la photo il faudra repasser. De plus, il était tellement mal placé que je ne suis pas arrivée à le photographier correctement!


De retour à l’entrée du parc, un paresseux est niché tout en haut d’un arbre. Comme mon super objectif est cassé depuis les Etats-Unis, là aussi il faudra repasser pour la photo souvenir!


Nous finissons la balade par les singes capucins (sapajous). Il y en a un qui est entrain de manger, mais pas n’importe quoi, il est entrain de se régaler avec des petits lézards qu’il attrape très facilement dans les arbres. La scène n’est pas vraiment très appétissante à vrai dire. Il attrape ces lézards, qu’on peut au passage entendre hurler, il mord dedans et paf, les casse en deux comme un vulgaire bout de bois, là aussi on entend le bruit! En fait, il ne mange que l’intérieur de ces pauvres lézards et jette ce qui reste en bas de l’arbre. La scène est assez cruelle et les enfants auront du mal dormir ce soir-là. Par ailleurs, les capucins sont les seuls singes carnivores d’Amérique Centrale!

Au fond du terrain nous découvrons quelques arbres aux troncs magnifiquement colorés.

Le terrain fourmille de minuscules grenouilles vertes à tâches noires qui n’hésitent pas à grimper aux arbres!

Et les premiers animaux ne tardent pas à se faire voir!

Adrien est tout content car notre chemin croise celui de la fameuse vipère jaune dont la piqûre paraît-il, peut tuer un homme en un quart d’heure! Elle n’est pas très grande et, heureusement pour nous, pas agressive. On s’en approche un peu, histoire de la prendre en photo et de l’observer un moment.

Puis, parmi la végétation abondante qui borde la mer, nous y dégotons un endroit pour pique-niquer tranquillement.

Nous y croisons aussi de nombreux papillons dont celui-ci qui vient se poser à côté de nous sur la plage. Je saute sur mon appareil photo pour faire quelques clichés. Les papillons sont omniprésents au Costa Rica. Il y en a partout, de toutes les couleurs et de toutes les tailles, mais ils ne sont pas si faciles à photographier, alors quand on en a un qui vient juste à côté c’est carrément une aubaine.

Plus loin, nous trouvons dans un arbre un raton-laveur qui s’amuse à nous observer la tête en bas.

En longeant la côte caraïbe on tombe sur le sympathique village de Puerto Viejo. Beaucoup d’étrangers s’y sont installés et les boutiques d’artisanat en tout genre y abondent...

Quelques kilomètres plus loin se trouve Manzanillo. La plage est magnifique, sauvage, et la baignade agréable. On n’y croise presque personne, excepté le week-end lorsque les costaricains débarquent en masse pour pique-niquer. On se pose quasiment les pieds dans l’eau. Scott, un hawaïen qui habite ici avec sa femme, nous met gracieusement à disposition son robinet d’eau potable. Autant dire que nous aurons du mal à partir de ce petit paradis. Les journées se suivent et se ressemblent, école le matin, baignade et snorkeling l’après-midi. Nous sommes au coeur de l’esprit Pura Vida!

Et puis les enfants grimpent aux arbres. Mais attention, pas sur n’importe lequel! Il y a ici le “Manzanillo”, c’est lui qui a donné son nom au village, et il vaut mieux ne pas le toucher ni jouer avec ses branches et ses feuilles car tout est toxique! Heureusement Scott nous a montré où il se trouve, car il n’y en a qu’un ici!

Adrien et Philou observant l’arbre toxique.

Lorsque nous avons débarqué sur cette plage nous avons trouvé par terre un oisillon qui est probablement tombé du nid la veille lors d’un violent orage. Nous allons le suivre pendant quelques jours, ses parents ne le quittent pas non plus et viennent à tour de rôle le nourrir.

Ultime étape de notre traversée du Costa Rica: Gondoca, lieu réputé pour la nidification des tortues luth, vertes et carey. Pour accéder à ce tout petit village, nous empruntons une piste carrossable d’une dizaine de kilomètres qui passe par deux petits ponts en bois assez vétustes. Le bois craque et les planches se soulèvent à notre passage mais ça passe!

Nous sommes actuellement en basse saison pour la ponte des tortues mais nos chances d’en voir ne sont pas vaines! La plage est surveillée en permanence par des volontaires venus du monde entier, ils aident les villageois à maintenir ce lieu intact et ainsi préserver la nidification souvent très fragiles des tortues. Dès qu’une tortue vient pondre ses oeufs, ceux-ci sont immédiatement déplacés et remis sous le sable dans un espace surveillé. Si au bout de deux mois, aucune petite tortue pointe son nez, le nid est fouillé. Le jour de notre arrivée, ils sont justement entrain de creuser un nid d’où aurait déjà dû sortir des bébés tortues luth. Malheureusement le nid a été attaqué par les vers et il ne reste qu’une seule tortue vivante. Nous avons la chance de la voir et de participer à sa mise à l’eau. Le moment est très émouvant. Elle ne fait que 7 cm et ressemble déjà comme deux gouttes d’eau à sa mère.

De ce côté du pays, les plantations de bananes s’étendent à perte de vue, on sait maintenant d’où proviennent les bananes qui abondent dans nos supermarchés!

Le soir venu nous avons rendez-vous avec notre guide à 20h00. L’usage d’anti-moustiques étant interdit sur la plage, nous nous équipons avec nos k-way et nos bottes de pluie car ici les mouches des sables font des ravages! Nous attendons sur la plage qu’une des patrouilles nous fasse signe si elle repère une tortue. Une heure passe, les enfants commencent à somnoler et veulent aller se coucher, il faut dire que nous sommes dans le noir complet et que nous n’avons pas le droit de faire trop de bruit. Deux heures passent et toujours pas de tortues en vue, entre-temps les enfants sont allés se coucher et je dors à moitié recroquevillée sur ma chaise. Il est 23h00 lorsqu’un volontaire nous informe qu’une tortue carey vient d’arriver sur la plage. Au bout d’une dizaine de minutes de marche dans le sable sans vraiment voir où nous allons, nous arrivons vers la tortue, elle a commencé à pondre ses oeufs. Elle va mettre une bonne trentaine de minutes à pondre quelques 350 oeufs. Entre-temps on nous informe qu’une tortue luth est entrain de pondre de l’autre côté de la plage. En repassant devant le land, on réveille les enfants, en 5 minutes ils sont prêts, ils ne veulent pas manquer de voir la plus grosse tortue marine au monde. Au bout de 10 minutes de marche, nous sommes à côté de cette énorme tortue, sa carapace mesure 1m60 de long et elle pèse pas loin de 600 kg, elle vient de finir de pondre et recouvre son nid. Le bruit qu’elle fait en déplaçant le sable avec ses nageoires est impressionnant. Notre guide l’éclaire avec une lampe rouge pour ne pas l’effrayer et nous n’avons pas le droit de nous mettre face à elle. Les enfants sont très impressionnés. Sa tête et sa carapace sont énormes. Tranquillement nous la voyons rejoindre la mer pour aller se perdre dans les vagues. Quel moment magique! Nous aurions aimé prendre une photo de cet instant, mais cela est interdit. Si elle se sent perturbée, elle risque fort de ne plus revenir sur son lieu de ponte. Les tortues luth sont en voie de disparition et risque bien de disparaître complètement d’ici quelques années! Il faut savoir qu’elles mettent 25 ans avant de pouvoir se reproduire et que d’ici à ce qu’elles y arrivent leur chemin est semé d’embûches...


Nous avons eu beaucoup de chance d’avoir pu observer deux espèces différentes dans la même soirée. Le lendemain nous allons prendre quelques photos des traces laissées dans le sable. Ici celles de la tortue carey, qui est la plus petite des tortues qui vient pondre sur cette plage,

et là, celle de la tortue luth.

Quelques maisons typiques des caraïbes, toujours très colorées et entourées de verdure.

Et puis nous ne pouvons pas quitter le Costa Rica sans vous montrer quelques fleurs ou plantes que nous avons vues,  certaines nous ont même accompagnées tout au long de notre trajet et sont un vrai régal pour les yeux!

Philou dans un champs d’achiote (prononcez atchiotté!), fruit essentiellement utilisé pour colorer les aliments.

Samedi 2 juillet, nous quittons ce magnifique pays riche en faune et en flore. A juste titre le Costa Rica est aussi appelé Costa Verde car celui-ci est quasiment recouvert de forêts hormis les côtes. Nous avons eu beaucoup de plaisir à traverser ce petit pays qui ne manque pas de ressources. Il est vrai que la vie y est plus chère que chez ses voisins. Beaucoup d’activités sportives y sont aussi proposées telles que canyoning, rafting, tyroliennes, promenades à cheval et j’en passe, mais vu les prix pratiqués nous avons laissé ça de côté et avons privilégié la visite des parcs nationaux.


Bye bye Costa Rica hola Panama!